Caractéristiques de la planète
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Le paradoxe de Mercure
De la glace sur Mercure
La rotation de Mercure

   Il s'agit de la planète la plus proche du Soleil où un seul jour dure deux années.
En effet sous l'effet de marée gravitationnelle exercée par le Soleil, Mercure subit un effet de résonance (Proche du Soleil, la force de marée augmente et accélère la rotation mais à ce moment l'interaction rotation/révolution ralentit la course de l'orbite et rétablit le rapport initial de deux tiers) ainsi une journée mercurienne durera deux années terriennes.

  L'orbite de Mercure est plus elliptique que celle de la plupart des autres planètes. À son approche la plus étroite (perihelion), Mercure est seulement à 46 millions de kilomètres du Soleil , alors que sa plus grande distance (aphelion) approche de 70 millions de kilomètres. L'excentricité de cette ellipse orbitale est de 0,206. Mercure torne autour du Soleil en 88 jours de la Terre à une vitesse moyenne de 48 kilomètres par seconde, lui permettant de rattraper et de passer Terre chaque 116 jours de la Terre (période synodique).

   Le Soleil est si proche de Mercure que vu de celle-ci il apparaît quatre fois plus gros que sur Terre et sept fois plus lumineux.

   La surface de la planète a subi un important bombardement météoritique suivi d'une remontée de magma dans les premières années de son existence, elle ressemble à celle de la Lune.

   On peut observer à sa surface des plaines, des falaises pouvant atteindre 3000 m de hauteur et plusieurs centaines de kilomètres de longueur.
Sa surface, composée de roches poreuses et sombres, réfléchit faiblement la lumière solaire.

   Mercure est difficilement observable depuis la Terre du fait de sa proximité avec le Soleil, à tel point que le seul regret de Nicolae De Copernic avant mourir est de ne jamais avoir pu l'observer.

   Le coeur de Mercure est composé d'un noyau de 1800 à 1900 km de rayon.

   La sonde spatiale Mariner 10 survola deux fois Mercure en 1974, et une fois en 1975. Elle a transmis des photographies montrant une surface semblable à celle de la Lune, présentant de nombreux cratères. La température maximale relevée s'élève à 430 °C sur la face ensoleillée et à environ -180 °C sur la face à l'ombre. Mariner 10 a également détecté un champ magnétique dont l'intensité est de l'ordre du centième de celle du champ magnétique Terrestre.


 Mercure a joué un rôle important dans le développement et le test des théories sur la nature de la pesanteur car elle est elliptique, l'orbite inclinée (7º par rapport à l'écliptique) est perturbée par la gravitation du Soleil et des autres planètes. Ce petit écart (environ 10' de l'arc par siècle) estconnu depuis 200 ans, et en fait tout sauf environ 40 de l'arc (environ 7%) pourrait être expliqué par la théorie de la pesanteur proposée par Newton. Cette anomalie était, cependant, trop grand pour être ignorer, et des explications ont été proposées, mettant en cause générallement des planètes non découvertes. En 1915 Albert Einstein a prouvé que le traitement de la pesanteur dans sa théorie générale de relativité pourrait expliquer la petite anomalie. Ainsi, le mouvement de l'orbite de Mercure a été considéré comme une important vérification observable de la théorie d'Einstein. Mercure fut également utilisé dans les essais supplémentaires de la relativité parce que les signaux de radar qui sont rebondis hors de sa surface quand il est dans une conjonction supérieure doivent passer près du Soleil . La théorie générale de relativité prévoit que de tels signaux électromagnétiques, se déplaçant dans un espace déformé par l'immense pesanteur du Soleil, suivront un chemin légèrement différent et mettrons un temps légèrement différent pour traverser cet espace que si le Soleil n'étaient pas là . En comparant de tels signaux en fonction de la position de Mercure par rapportt au Soleil , on put apporter une deuxième validation à la théorie de la relativité.